Le domaine de la santé mondiale, en constante évolution, fait les gros titres pour diverses raisons. Ce secteur influence incessamment les tendances en matière de santé, qu’il s’agisse d’épidémies telles que la pandémie de COVID-19 et le virus mpox, ou des problèmes croissants liés au vieillissement des populations et aux inégalités de santé liées au climat. Encouragés par cette constatation, de nombreux professionnels sont désireux de s’engager sur cette voie, qu’ils considèrent comme la seule capable de créer un avenir plus sain pour les générations à venir.
La médecine tropicale est un domaine moins connu, mais tout aussi important. Il s’agit d’une spécialisation axée sur la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies qui sévissent ou réapparaissent dans les régions tropicales et subtropicales, et au-delà. Contrairement à d’autres disciplines médicales, la médecine tropicale associe de manière unique la santé publique, l’épidémiologie et la recherche, pour lutter contre des maladies telles que le paludisme, la tuberculose et les maladies négligées qui touchent des milliards de personnes dans les pays chauds et environnements à ressources limitées, partout dans le monde.
Ainsi, à mesure que l’interconnexion mondiale s’accroît, le rôle de la médecine tropicale dans la santé publique internationale devient de plus en plus important. Les voyages internationaux, le changement climatique et l’urbanisation sont des facteurs qui favorisent la propagation des maladies infectieuses au-delà des frontières ; ces défis requièrent des stratégies mondiales coordonnées, la mise en place de systèmes et politiques efficaces et durables, permettant de protéger la santé de tous, notamment celle des populations vulnérables du Nord et du Sud de la planète.
Le paludisme est à l’origine de 600 000 décès par an, dont la majorité sont observés en Afrique subsaharienne. La tuberculose est responsable de plus de 1,6 million de décès par an, avec des cas fréquents dans les régions tropicales. Et ce n’est pas prèt de s’arrêter. Ces maladies, qui ne touchaient autrefois que les pays du Sud, affectent désormais aussi les pays du Nord, d’où la nécessité de disposer d’un plus grand nombre de professionnels de la santé spécialisés dans la médecine tropicale et la santé publique internationale.
Pour répondre à cet appel, rien ne vaut des études de Postgraduat dans un institut œuvrant à faire avancer la médecine tropicale et la santé publique pour tous, tel que l’Institut de Médecine Tropicale (IMT) à Anvers.
Certificats de Postgraduat en médecine tropicale et santé internationale
Depuis sa création en 1906, l’IMT est réputé dans le monde entier pour son expertise en médecine tropicale et en santé publique internationale. L’institut est à la pointe de la recherche, de l’enseignement et des services au niveau mondial ; qu’il s’agisse de développer le test le plus utilisé pour détecter la maladie du sommeil ou de surveiller rigoureusement l’arrivée d’espèces de moustiques exotiques en Belgique, l’IMT accueille plusieurs projets internationaux et essais cliniques, et publie chaque année plus de 400 articles évaluées par des pairs.
Ici, vous pouvez approfondir vos connaissances et vos compétences en médecine tropicale et en santé internationale, grâce à deux certificats de postgraduat : Introduction à la Médecine Tropicale et Défis en Santé Internationale, et Médecine Tropicale Approfondie et Défis en Santé Internationale. Ces programmes peuvent être combinés de différentes manières pour répondre à des aspirations professionnelles spécifiques.
Quel que soit le certificat que vous choisissez et la manière dont vous le combinez, vous apprendrez par la pratique. La théorie est illustrée d’exemples concrets et d’études de cas sur la santé et le bien-être des populations en situation de vulnérabilité, les effets du changement climatique sur la santé, la gestion des programmes de santé reproductive et infantile, et bien plus encore.
« Les programmes sont très pertinents, car ils se concentrent sur des sujets tels que les maladies infectieuses, le changement climatique, le renforcement des systèmes de santé et les besoins spécifiques des populations vulnérables », explique Loes Meukens, qui prépare un certificat de Postgraduat.
« De nombreux professeurs sont des chercheurs actifs, qui utilisent les résultats de leurs recherches en classe, pour allier théorie et exemples du monde réel. Les programmes comprennent aussi beaucoup de travail en groupe, ce qui permet d’appliquer directement les méthodes de recherche et les connaissances acquises. »
La plupart des cours est organisée en présentiel, ce qui nécessite une présence physique à Anvers. L’IMT propose un soutien aux candidats qui auraient des difficultés à suivre les programmes en présentiel : les étudiants des pays de l’Espace économique européen (EEE) bénéficient de frais d’inscription réduits et peuvent étaler leurs cours sur cinq ans, sans avoir à payer de frais administratifs supplémentaires.
Des débouchés professionnels solides
Il faut entre 16 et 26 semaines pour obtenir un certificat de Postgraduat. À l’issue de cette période, vous serez plus confiant et plus compétent pour aborder la prochaine étape de votre carrière ; votre exposition précoce à l’industrie et votre engagement auprès de celle-ci en sont la garantie.
Chaque programme comprend des travaux de groupe, des exercices en laboratoire et des cours avec divers groupes de pairs, simulant le travail d’équipe requis dans les milieux professionnels. L’IMT invite également des ONGs à présenter aux étudiants des témoignages, des études de cas et des projets, afin de partager des expériences professionnelles pertinentes.
Cette formation complète constitue un excellent retour sur investissement, qui place les diplômés en bonne position pour décrocher des postes de direction dans le domaine de la médecine tropicale et de la santé publique internationale. Grâce à l’approche multidisciplinaire et contextualisée des cours, les diplômés se distinguent par leur capacité à développer, mettre en œuvre et évaluer des interventions sanitaires et à formuler des stratégies de communication dans des environnements à faibles ressources ou tropicaux, et au-delà. Ils sont outillés pour faire face à des défis sanitaires majeurs, tels que les maladies à transmission vectorielle, les maladies non transmissibles et l’accès à des soins de santé de qualité, particulièrement au sein de populations vulnérables.
Et ce ne sont pas les seuls avantages. À l’issue de leur programme, les étudiants seront prêts à progresser dans leur carrière et à être recrutés par des organisations sanitaires nationales et internationales, telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Médecins Sans Frontières et diverses ONG actives dans le domaine de la santé mondiale. Une étude de l’IMT a révélé que la majorité des diplômés travaillent en Afrique et en Europe, et que 70 % d’entre eux collaborent avec des ONG.
Suivez l’IMT sur Facebook, X, Instagram, et LinkedIn. Pour en savoir plus sur l’IMT et ses activités, écoutez le podcast de l’institut « Transmission ».